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Cerfs-volants


1 Le premier cerf-volant utilisé pour réaliser des photos aériennes, fut un tout petit « sleed » de poche acheté dans un magasin de jouets.

Il est toujours en activité et me permet de tester la « portance » avant d'envoyer les autres cerfs-volants. A l'époque, comme on le voit sur la photo, j'y suspendais « l'espion » et son déclencheur « réalisé maison » pour mes premières photos aériennes (le « pied à coulisse » donne l'échelle).


2 le suivant fut une aile souple achetée chez « Décathlon », mais du fait que c'était une aile prévue pour les figures de vol, elle était bifilaire. La transformation en cerf-volant monofil à imposé la création d'une manche à air (pour la fabrication de laquelle ma femme fut mise à contribution), afin de stabiliser son vol.

La portance se révélant décevante, je ne l'ai jamais utilisée pour faire des photos. Par contre, les jours où le vent est trop fort pour les autres cerfs-volants, je m'amuse beaucoup avec, comme un gamin!


3 Au vu de ces premiers essais, je décidais de passer à la fabrication totale d'un « rokaku », cerf-volant mythique de l'histoire de la photo aérienne.

Il m'a permis de réaliser plusieurs séances de prises de vues, (on voit ici, sous le CV et à droite, le petit « dirigeable » en mousse, contenant « l'espion » et son déclencheur).

Une brusque absence de vent provocant la chute immédiate du cerf-volant dans les dunes désertes d'une plage, me fit prendre conscience du danger lié à l'utilisation de baguettes en fibre de carbone... l'une d'elles se ficha dans le sable tel un javelot!.. J'abandonnais aussitôt ce beau cerf-volant.



4 Suite à ces résultats décevants, je me décidais à user de la machine à coudre une seconde fois, et d'un logiciel de conception d'ailes (« FoilMaker ») « souples » (moins de risque de blesser quelqu'un en cas de chute du cerf-volant!). Cela me pris pas mal de temps et j'y appris beaucoup de choses intéressantes sur l'aérodynamique!(Ci-dessous, le réglage des soupentes)


La stabilisation de l'aile nécessita, encore une fois, l'adjonction d'une manche à air, et je ne parvins jamais, à une fiabilité à cent pour cent, malgré des vols agréables...


5 Il fallut me résoudre à acheter chez des « pros » (" Air Circus " à Nantes), un cerf-volant suffisamment « tracteur ».

Je commençais par un  « sleed » de 1,5 m² :

C'est avec ce cerf-volant que furent prises les vues aériennes à St Hilaire.

La stabilité était enfin au rendez-vous et avec les suspensions « picavet 1 » et « picavet 2 », les prises de vues quasiment garanties à chaque lancement..

Avec deux cents mètres de fil et compte tenu de l'inclinaison de celui-ci, mes cerfs-volants ne dépassent jamais les 150 m d'altitude maximale autorisée par la législation aérienne, donc, malgré la perspective, sur la photo suivante (non « retouchée » sauf l'ajout du sigle!), il n'y a aucun risque de collision!..;)))

Il restait un problème; au dessous de 14 Km/h de vent, ce cerf-volant était incapable de monter correctement le « pikavet 2 » et son équipage complet.


6 Mon deuxième achat résolu le problème, cette fois c'est un cerf-volant de 6 m² que j'acquis chez les mêmes « pros » ( toujours «  Air Circus  » à Nantes, sur les conseils des vendeurs sympathiques et compétents que sont Guillaume, Jérôme et Laurent).

C'est une aile stable et portante (un "FlowForm"), taillée pour ce genre de travail!


Mais un nouveau problème apparu, par vent irrégulier, comme aux îles des Glénan, le « grand sleed » n'était pas assez porteur, mais je n'arrivais pas à envoyer le nouveau « flowform »... La solution me vint d'un seul coup : l'un allait soulever l'autre!

C'est ainsi que je fonctionne systématiquement maintenant!

Ce système offre en plus, une grande sécurité due au fait que si l'un des cerfs-volants décroche ou se vrille (ce sont deux cerfs-volants souples), l'autre lui sert de parachute, et jusqu'ici, l'ensemble s'est toujours remis en position correcte de vol!..

(Assurant aussi la sécurité au sol, puisque le « picavet 2 » ne chute jamais brutalement, il se pose doucement même en cas de dévente totale ne faisant courir aucun risque à un badaud trop imprudent pour venir se placer juste au dessous de l'appareil photo, malgré la mise en garde... Si, si, ça existe!)




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